Samedi chez la team gabillote. Une sortie de prévue : acheter de l'huile d'olive. Mais pas n'importe laquelle, comme tout Bobo qui se respecte, l'huile d'olive achetée doit être de qualité. Direction Oliviers and Co. Bien que le côté chaîne puisse rebuter le croix roussien averti, les bobos du 3ème arrondissement que nous sommes franchissent le pas de la porte et osent la corruption avec le semi-grand capital.
Une fois entrés, direction l'huile d'olive parfumé au basilic. Indispensable pour tout cuisinier qui se respecte (enfin indispensable depuis deux mois pour ce qui nous concerne). Et un bobo n'en restant jamais là, nous avons poursuivi nos achats dans la boutique aux tomettes en terre cuite et aux étagères en bois sombre. Tapenade au citron, huile d'olive pimentée, tomates mi-séchées (les tomates complètement séchées sont d'une banalité affligeante) et le clou du spectacle : le pesto bianco (à base d'artichaut pour les non amateurs). Ce dernier s'accomodera très bien en soufflé comme nous le fait remarquer la patronne.
Une fois son petit sac en papier bien rempli, la team gabillote pouvait s'en retourner vers sa petite demeure rive gauche essayer le soir même les tomates et l'huile d'olive pimentée dans un cake salé. Le reste viendra par la suite. Le bobo aime savoir qu'en cas de visite d'amis à l'improviste, il pourra leur proposer une tapenade au citron sur des blinis. C'est tellement plus gastronomique qu'une simple boîte de cacahuètes. Et être reconnu comme un grand gastronome, le bobo en est très fier.
3 commentaires:
Pour moi avant tout ce n'est pas être victime du capitalisme mais la liberté de faire de consommer ce que tu as envie
cela semble bien sympa la BoBo-attitude !
Mmmmmm! Je sens que je vais me régaler! Boborégal quand tu nous tiens!
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